[26.05] Structurer votre démarche de progrès avec un Système de Management Intégré

Pourquoi et comment mettre en place un Système de Management Intégré de la RSE et de la QSE dans votre entreprise ? Sirsa répond à toutes vos questions !


[08.06] Quelle économie sous l’ère du nouveau régime climatique ?

Cycle de conférences dédié à l’anthropocène, animé par Yannick Grandjean et un professeur agrégé de philosophie. Mardi 8 juin, 19h-20h30


La communauté makesense, avec Alizée Lozac'hmeur

Dans cet épisode de (Nous)Gouverner, Yannick reçoit Alizée Lozac’hmeur, co-fondatrice de makesense et directrice du développement.

makesense c’est un mouvement citoyen, incubateur de solutions, fonds impact et transformateur d’entreprises.

Sa raison d’être : makesense redonne à toutes et à tous le pouvoir d’agir pour construire une société durable et inclusive.

makesense, en 10 ans, c’est : 200 000 citoyen.nes qui ont agi concrètement sur les enjeux qui les touchent, l’accélération des projets de 8 000 entrepreneur.ses et startups à impact, l’accompagnement de 10 000 collaborateur.rices d’entreprises et organisations à devenir plus engagé.es.

Alors que makesense fête ses 10 ans cette année, découvrez son modèle de gouvernance, inspiré notamment du principe de sollicitation d’avis, théorisé par Frédéric Laloux dans « Reinventing Organisations ».

Et pour en savoir plus, découvrez le manifeste de makesense pour la prochaine décennie.


Du tribunal d'arbitrage à la gouvernance des communs, avec Florian Grisel

Dans cet épisode de (Nous)Gouverner, Yannick reçoit Florian Grisel, chercheur et directeur adjoint du Centre de théorie et analyse du droit au CNRS. Florian est diplômé de Sciences Po Paris, Columbia University, Yale Law School et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Dans ces travaux de recherche, Florian s’est intéressé à l’arbitrage international, ou comment les entreprises élisent leurs propres arbitres pour régler les litiges dans le milieu des affaires, au niveau international. Ce système leur permet de contourner les tribunaux étatiques, notamment afin de gagner du temps et d’être jugé par des experts de leur secteur. Comment fonctionnent ces tribunaux arbitraux ? Qu’est-ce qui explique leur succès ? Sont-ils toujours d’actualité ? C’est le sujet de la première partie de cet épisode.

Dans la deuxième partie, on s’intéresse à la gouvernance du bien commun, traditionnellement gérée soit par l’Etat ou une communauté d’Etats, soit par le marché. Florian Grisel a travaillé sur une troisième voie, théorisée par Elinor Ostrom : la gouvernance autonome des communs. A travers l’exemple des prud’homies de pêche à Marseille, qui ont très bien fonctionné pendant de nombreuses années, Florian Grisel fait le constat de la faillite de ce modèle de gouvernance autonome locale.


En 2021, de quelle finance durable voudrons-nous en Europe ?

2021 démarre avec beaucoup d’incertitudes, entre l’espoir timide d’une sortie de crise sanitaire et une soif de renaissance économique et sociale. Ce qui ne fait aucun doute, en revanche, c’est que 2021 sera l’année de la finance durable européenne. Les prochains mois marqueront l’entrée en vigueur de textes clés du paquet législatif européen et verront se décider – rapidement, espérons-le – les derniers arbitrages sur la taxonomie verte, alors que la nouvelle Plateforme sur la finance durable définit les contours d’une stratégie européenne qui se veut « renouvelée ».

Ce début d’année est donc un moment propice pour se poser une question essentielle à nos yeux : quelle vision de l’ESG souhaitons-nous avoir en Europe – et en France – pour modeler cette finance durable ? L’enjeu de souveraineté idéologique des textes est fort. Prenons, par exemple, le règlement Disclosure : le travail européen a abouti sur un texte qui définit des obligations de transparence principalement basées sur les risques ESG, dans une philosophie très anglo-saxonne, loin de notre vision française humaniste, incarnée par notre Article 173 qui cherche, au-delà des risques, à rendre compte de la contribution des investisseurs à la lutte contre le changement climatique.

La hard-law européenne face à l’attrait du soft power américain

Cette question dépasse les frontières européennes et se pose au niveau international. Notre cadre législatif européen issu d’une approche top-down chère au vieux continent risque de se faire emporter par la marée américaine qui a déjà déferlé et est basée, elle, sur le soft power. Pour appréhender cette tension entre législation européenne et initiatives de marché américaines, il suffit de regarder le succès du standard SASB (Sustainability Accounting Oversight Board), qui s’impose de lui-même sur les marchés car il est le fruit d’une collaboration entre ses propres utilisateurs et prescripteurs.

La montée en puissance des B Corp en France en est un autre exemple. Une initiative bien sûr positive mais qui reflète une vision très américaine de l’entreprise contributive. Grâce à la loi Pacte, les entreprises françaises ont désormais le choix et peuvent opter pour la possibilité – certes plus risquée – de se transformer en entreprise à mission. 100 entreprises ont adopté ce nouveau statut, quelle bonne nouvelle ! Espérons que d’autres les rejoindront.

Et le social ?

En 2021, mobilisons-nous aussi et usons de notre influence pour que la finance durable européenne ne soit pas uniquement verte. La taxonomie ne prévoit que le respect de minima sociaux et de réglementations internationales du travail. C’est largement insuffisant : sans régulation du climat, il n’y aura pas de planète, certes, mais sans action sociale il n’y aura pas de société ! Les aspects sociaux sont cruciaux, encore plus dans le contexte actuel de crise qui renforce les tensions. La Plateforme sur la finance durable doit rendre un rapport sur une possible taxonomie sociale d’ici fin 2021. Faisons preuve d’ambition à la fois pour que la taxonomie soit exigeante sur ses critères environnementaux et pour que l’Europe ne se transforme pas en simple marché des capitaux verts. C’est en tout cas ce à quoi, chez Sirsa, nous nous emploierons.

Yannick Grandjean


[11.05] Quelle politique pour l’anthropocène ?

Cycle de conférences dédié à l’anthropocène, animé par Yannick Grandjean et un professeur agrégé de philosophie. Mardi 11 mai, 19h-20h30