La Réserve Civique, start-up d'Etat, avec Yannick Prost
Dans cet épisode de (Nous)Gouverner, Yannick reçoit Yannick Prost, Responsable de la Réserve Civique, JeVeuxAider.gouv. Yannick est au haut-fonctionnaire, diplômé de l’ENA, et après 15 ans de carrière au sein de différents ministères – ministère du Travail, du renseignement, de l’aide au développement, de la politique de la ville – il rejoint ce dispositif d’engagement civique pour contribuer à sa construction et son développement.
Lancée en 2017, la Réserve Civique permet l’engagement bénévole et occasionnel de citoyens, qui mettent leur temps et leurs compétences à disposition pour aider des associations. C’est donc une plateforme qui met en relation l’offre et la demande en matière d’engagement.
Avec Yannick Prost, on s’intéresse à cette structure atypique, issue de l’intrapreneuriat d’État et développée au sein de beta.gouv.fr, l’Incubateur de Services Numériques de l’État, dont la mission est de concevoir des services publics numériques. Comme toute start-up d’État, la gouvernance est tripartite : l’administration du sponsor (le ministère qui a besoin de développer un service), la direction interministérielle du numérique (DINUM) et les entrepreneurs qui pilotent le projet.
Loi PACTE et Société à Mission, avec Anne-France Bonnet
Dans cet épisode de (Nous)Gouverner, Yannick reçoit Anne-France Bonnet, Secrétaire générale de la Communauté des entreprises à mission et présidente de Nuova Vista.
Loi PACTE, Société à Mission, raison d’être, objectifs statutaires : de quoi parle-t-on ? Pourquoi le gouvernement s’est intéressé à la place de l’entreprise dans la société ? Pourquoi les dirigeants choisissent d’enclencher cette démarche et qu’est-ce que cela implique pour leur entreprise ?
Anne-France Bonnet nous raconte la genèse de la loi PACTE et en quoi elle est rupturiste et innovante. Elle explique également quelle gouvernance est associée à cette qualité de Société à Mission et comment cela se traduit de manière opérationnelle.
En affirmant un modèle de capitalisme à l’européenne, la loi PACTE est un sujet profondément politique et au cœur des enjeux de gouvernance qui nous intéressent tant dans (Nous)Gouverner.
La communauté makesense, avec Alizée Lozac'hmeur
Dans cet épisode de (Nous)Gouverner, Yannick reçoit Alizée Lozac’hmeur, co-fondatrice de makesense et directrice du développement.
makesense c’est un mouvement citoyen, incubateur de solutions, fonds impact et transformateur d’entreprises.
Sa raison d’être : makesense redonne à toutes et à tous le pouvoir d’agir pour construire une société durable et inclusive.
makesense, en 10 ans, c’est : 200 000 citoyen.nes qui ont agi concrètement sur les enjeux qui les touchent, l’accélération des projets de 8 000 entrepreneur.ses et startups à impact, l’accompagnement de 10 000 collaborateur.rices d’entreprises et organisations à devenir plus engagé.es.
Alors que makesense fête ses 10 ans cette année, découvrez son modèle de gouvernance, inspiré notamment du principe de sollicitation d’avis, théorisé par Frédéric Laloux dans « Reinventing Organisations ».
Et pour en savoir plus, découvrez le manifeste de makesense pour la prochaine décennie.
Du tribunal d'arbitrage à la gouvernance des communs, avec Florian Grisel
Dans cet épisode de (Nous)Gouverner, Yannick reçoit Florian Grisel, chercheur et directeur adjoint du Centre de théorie et analyse du droit au CNRS. Florian est diplômé de Sciences Po Paris, Columbia University, Yale Law School et l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Dans ces travaux de recherche, Florian s’est intéressé à l’arbitrage international, ou comment les entreprises élisent leurs propres arbitres pour régler les litiges dans le milieu des affaires, au niveau international. Ce système leur permet de contourner les tribunaux étatiques, notamment afin de gagner du temps et d’être jugé par des experts de leur secteur. Comment fonctionnent ces tribunaux arbitraux ? Qu’est-ce qui explique leur succès ? Sont-ils toujours d’actualité ? C’est le sujet de la première partie de cet épisode.
Dans la deuxième partie, on s’intéresse à la gouvernance du bien commun, traditionnellement gérée soit par l’Etat ou une communauté d’Etats, soit par le marché. Florian Grisel a travaillé sur une troisième voie, théorisée par Elinor Ostrom : la gouvernance autonome des communs. A travers l’exemple des prud’homies de pêche à Marseille, qui ont très bien fonctionné pendant de nombreuses années, Florian Grisel fait le constat de la faillite de ce modèle de gouvernance autonome locale.